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J’ai découvert sur Netflix la conférence “Appel au courage” de Brené Brown. Son discours est si percutant que j’ai eu envie de résumer les grandes notions ici.

Ça ne remplace pas la conférence bien-sûr, mais si comme moi tu as du mal à regarder une vidéo pendant 1h30 et que tu repousses sans cesse, la version écrite te sera sûrement utile !

 

Qu’est-ce que la vulnérabilité ?

D’après Brené, ce n’est ni plus ni moins que le courage.

Le courage et la vulnérabilité ne sont pas des notions opposées, comme on a tendance à le croire. Pour preuve, elle pose la question : est-ce que tu as déjà fait preuve de courage sans aucune forme de vulnérabilité ? Tout acte courageux a été rendu possible justement parce qu’il y avait cette vulnérabilité derrière.

La vulnérabilité, c’est le chemin de l’un vers l’autre, mais on a peur de l’emprunter.


Après tout, pourquoi être vulnérable ? C’est montrer la honte, la peur, le chagrin, le manque. Pourquoi voudrait-on vivre ça, et pire, le montrer aux autres, là où on voudrait plutôt une armure pour se protéger ?

Ce qu’o ne voit pas, c’est que la vulnérabilité, c’est aussi la joie, l’amour, l’intégration…

Il n’y a rien qui ne nous rend plus vulnérable que l’amour !

Comment être sûr que la personne va m’aimer en retour ? Qu’elle ne me laissera jamais tomber ? Qu’elle ne va pas mourrir et m’abandonner ? 

Aimer, c’est donner son coeur et dire “je sais que ça pourrait me faire mal, mais j’accepte”. Je me rends vulnérable, avec le potentiel risque que j’en souffre, parce que ça en vaut la peine.

Préfères-tu ne jamais connaître l’amour par peur de souffrir ? Préfères-tu te priver de toutes les belles choses de la vie par crainte ?

Comment accueillir les critiques qui nous blessent ?

Ces réflexions sont venues à Brené lorsqu’elle a découvert une citation de Théodore Roosevelt qui a dit : “Ce n’est pas la critique qui compte, ou bien la personne qui pointe l’homme fort qui a trébuché. Le mérite revient à la personne qui est dans l’arène, dont le visage est couvert de poussière, de sueur et de sang, qui combat vaillamment, qui porte un message, qui montre ses limites, encore et encore, et qui, à la fin, qu’elle réussisse triomphalement ou qu’elle échoue, a au moins grandement osé”.

Ce message me parle tellement ! Combien de fois j’ai pensé (et entendu mes clientes penser) : “Et si on me critique ? Et si je reçois des commentaires blessants ? Qu’est-ce qu’on va dire de moi ? Est-ce que j’ai les épaules pour supporter ça ?”

Alors, naturellement, on a tendance à jouer petit, à ne pas oser viser grand, par peur de la critique.

En réalité, la vulnérabilité, ce n’est pas gagner ou perdre, c’est avoir le courage de se montrer quand on ne contrôle pas le résultat.

N’est-ce pas ce qu’on fait chaque jour, quand on aime ? Quand on entreprend ? Quand on vit ? C’est le meilleur moyen de mesurer le courage.

Quand je rentre dans l’arène, je m’expose, je tente ma chance. Ce qui est sûr, c’est qu’on va, à un moment ou à un autre, s’en prendre des murs. Ce n’est pas une crainte, c’est une certitude. Ce n’est pas “je risque d’échouer” mais “je VAIS échouer”. Et malgré ça je choisis d’y aller.

On peut alors se dire “aujourd’hui, je choisis le courage au confort”.

Et pour les personnes qui me critiquent, qui ne valident pas ce que je fais, qui se moquent de moi et de mes ambitions, il y a un principe très simple à retenir :

Si tu n’es pas, toi aussi, entré dans l’arène, à manger la poussière parce que tu es courageux, ton opinion sur moi ne m’intéresse pas.

Des millions de personnes choisissent la facilité, ne s’exposeront jamais, et passeront leur vie à critiquer ceux qui osent.

On doit absolument perdre l’habitude d’écouter ce qu’ils ont à nous dire, à donner de l’importance à leurs croyances, à analyser leurs paroles, à leur donner une place près de notre coeur. Laisse glisser, enjambe-les et continue ton chemin. N’accepte pas les critiques des gens qui ne sont pas courageux.

On est programmés pour vivre en communauté, donc on se soucie naturellement de ce que les gens pensent. Il te faut donc définir les personnes dont l’opinion compte pour toi. Ce sont les personnes qui t’aiment POUR (et non pas malgré) tes imperfections et ta vulnérabilité.

La vulnérabilité comme socle de l’amour

On utilise la vulnérabilité d’une personne contre elle avec les gens qu’on aime le plus. Si ton enfant a échoué 2 fois une compétition sportive, pour le protéger, tu peux lui conseiller de ne pas tenter à nouveau. Sa vulnérabilité est une faille, et on a peur quand on voit la vulnérabilité des autres.

Tu ne peux pas recevoir plus d’amour, de joie, de connexion si tu ne permets pas aux autres de te voir. Faire preuve de vulnérabilité, c’est précisément accepter que les autres te voient, vraiment. Comment peux-tu être aimée si tu ne peux pas être vue ?

C’est dans la joie qu’il y a le plus de vulnérabilité.

On est terrifié par la joie : on a peur que quelqu’un ou quelque chose vienne nous l’arracher, et la remplace par un sentiment de perte et de douleur. On l’anticipe d’ailleurs très souvent : “Mince, tout se passe bien dans ma vie en ce moment, qu’est-ce qu’il va bien pouvoir se passer ?”.

Quand on perd sa capacité à être vulnérable, la joie devient fatale : on a peur de s’autoriser à la ressentir.

La vulnérabilité est physiologique

C’est quelque chose qui se passe dans le corps, il réagit. Certaines personnes prennent cette réaction comme un signal, un danger, et se préparent à vivre de mauvaises choses.

D’autres, à l’inverse, le voient comme un rappel de toutes les choses pour lesquelles ils sont reconnaissants au quotidien. Ces personnes qui pratiquent régulièrement la gratitude ont la capacité à ressentir une vraie joie, pas une joie fatale.

Pas de courage sans vulnérabilité

Sans vulnérabilité, il n’y a pas de créativité. Sans tolérance à l’échec, il n’y a pas d’innovation.

Les leaders courageux ne se taisent jamais sur les choses difficiles. Peut-être que je ne vais être que pas assurer, peut-être que je vais me prendre un mur, mais je m’engage dans du sincère, dans du profond, dans des conversations vraies et difficiles, en étant vulnérable, sinon rien ne change.

La vulnérabilité n’est pas signe de faiblesse, au contraire ! Tous les actes héroïques soulèvent une part d’incertitude, de risque et/ou d’exposition émotionnelle.

On ne peut pas être vulnérable sans incertitudes ou inconfort. Tant que c’est confortable, ce n’est pas de la vulnérabilité !

La vulnérabilité et la confiance s’empilent mutuellement comme un millefeuille : je partage un peu, la confiance augmente, je me sens donc suffisamment en sécurité pour partager davantage etc. Faire preuve de vulnérabilité, ce n’est pas tout dire et déballer son sac sans limites.

On ne mesure pas la vulnérabilité à la quantité d’informations révélées mais à la quantité de courage qu’il faut pour se montrer et être vu quand on ne contrôle pas le résultat.

Parfois, gagner ce n’est pas arriver le premier, c’est faire preuve de courage.

Alors oui, la vulnérabilité, ça fait flipper, mais jamais autant que d’arriver à la fin de sa vie, la tête remplie de “et si j’avais osé ?”. Et toi, tu te sens vulnérable, courageuse ? Laisse-moi un commentaire pour me raconter !

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